LA CITÉ, TOUJOURS AUX CONFINS DU SACRÉ.
- La Minute Pixel

- 9 juil. 2023
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 juil. 2023
C’est vraiment un sacré Festival, celui de la Cité, une association qui voit le jour en 1985 et se transforme en Fondation en 2002. Un évènement qui garde intact son ADN au fil des années qui passent.
Toujours innovant et cher au cœur des lausannois(ses), ce rendez-vous ne manque jamais de nous surprendre.
La surprise est souvent là où on l’attend le moins, comme dans l'édition 2016 dans les méandres de TRIDEL où La Colonie de Vacances nous invite dans le lieu le plus improbable de la ville, pour nous offrir une performance quadriphonique…
Ils se nomment Papier Tigre, Electric Electric, Pneu (sic!), Marvin et ont fondé La Colonie de Vacances en 2010, au hasard d’un festival où les quatre groupes ont été invités à jouer en même temps depuis les quatre coins du château de Tours.
En 2017 "CORBEAUX" une chorégraphie de Bouchra Ouizguen (Maroc)
La représentation est bâtie sur des ateliers de travail et sur la rencontre entre des communautés a priori éloignées. Une moitié des "oiseaux" aura été choisie en Suisse par Bouchra Ouizguen, en collaboration avec le Festival de la Cité et le Belluard festival de Fribourg, danseuses, musiciennes et comédiennes vêtues de noir composent ces “corbeaux” assaillant le public par leurs cris et leurs rythmes. La chorégraphie se veut intime et universelle, captivante et oppressante.
Toujours en 2017 Bruno Beltrão – Grupo de Rua (Brésil)
Lui, il a pulvérisé les codes du Hip-Hop, une pièce en équilibre entre poésie et politique.
Ici, en écho aux chemins que des milliers de personnes créent chaque jour pour se construire un avenir, Bruno Beltrão revendique un monde où se déplacer librement serait un signe d’évolution et imagine une procession-performance.
2019 marque la rencontre avec Gaëlle Bourges (France)
Nom du spectacle, "A mon seul désir".
La Dame à la Licorne, pièce maîtresse du Musée de Cluny, à Paris, sert de trame à la partition chorégraphique tissée par Gaëlle Bourges.
Exhalant leur féminité et leur nudité, quatre danseuses donnent corps à l’élégante dame hissée au rang de symbole du désir féminin.
Un sacré moment délicieux et insolite, sur le place du château.

2020
Le Cœur de la Cité a tenu bon.
Même repoussé à ses confins, le Festival nous a permis de passer ce cap difficile pour tous…
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Simplement parce-que la culture participe à notre bien-être et que l’art est essentiel pour nourrir nos imaginaires saturés par le Covid-19.
2021 continue à nourrir notre imaginaire...
Une édition arrosée mais haute en couleurs.
2022
Un demi-siècle qui se termine en beauté.
L’OVNI devenu référence sous la Direction de Myriam Kridri.
50 ans de gratuité, 50 ans que les artistes et le publique communient autour et dans la Cathédrale, c’est un peu la Fête des Fous aussi nommée La fête des innocents.
Encore longue vie au Festival de la Cité
2023
Cette Année, la Cité flirte avec le Sacré, à l'instar du spectacle I’m Not Giselle Carter du collectif BallePerdue (France).

C'est aussi l'édition qui voit arriver une nouvelle Directrice, Martine Chalverat.
(Epictète)


























































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